Ralentir au travail : quelques pistes à explorer !

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Bonjour à tous et à toutes,

Avec l’été on a envie de ralentir au travail, de travailler moins mais mieux… pour garder ces bonnes habitudes à la rentrée !

Comment faire en pratique, pour soi, et pour son équipe ? 

Nous sommes tous confrontés à la (sur)charge mentale : infobésité, mails, urgences diverses, mode projet, complexité de l’organisation… Nous pouvons avoir le sentiment à la fin de la journée de ne pas avoir « avancé » sur les « vrais sujets », ceux à valeur ajoutée, ceux qui font le cœur de notre métier. 

Cela génère de la frustration, des horaires à rallonge, et une perte de sens quant à l’utilité de son travail. Ce ressenti peut à la longue être délétère et générer des tensions voire pire… Sans compter les interruptions incessantes et les réunions inutiles, à tous les niveaux de l’organisation, mais qui ont tendance à augmenter si on est responsable d’une ou de plusieurs équipes.

Je vous propose aujourd’hui quelques pistes complémentaires à un précédent article sur la charge mentale, pour ralentir au travail.

Piste 1 : Revenir à l’essentiel

  • Quelle est votre mission au sein de votre organisation ?
  • Pourquoi votre entreprise vous a elle embauché ou promu(e) à ce poste ?
  • Quels sont vos objectifs pour cette année ? 
  • Qu’est ce qui peut être supprimé ? Réunions, reporting, projets…
  • Qu’est ce qui vous prend trop de temps aujourd’hui ? Pourquoi ?
  • Quelles sont vos mauvaises habitudes que vous aimeriez changer ? Check des mails le soir et le week end (si cela ne vous convient pas), donner très souvent la priorité aux urgences et aux dossiers des autres etc etc…
  • Quelles sont les mauvaises habitudes de votre équipe que vous aimeriez changer ? 
  • De quoi avez-vous besoin pour vous libérer du sentiment d’urgence que vous pouvez ressentir ? 
  • Que pouvez-vous faire concrètement comme première action ?

Piste 2 : Préserver votre attention et celle de vos collaborateurs

  • Avez-vous peur de manquer quelque chose, par exemple un mail important, un dossier urgent, une réunion de dernière minute ? Prenez-en conscience si tel est le cas, ce sera une première grande étape ! Essayez ensuite progressivement de regarder vos mails une fois par heure au lieu de laisser la boîte mail ouverte en permanence.
  • Planifier de petits blocs de travail sur des tâches précises et mettez-vous hors connexion
  • Limiter les interruptions, qu’elles soient physiques ou numériques
  • Eduquer votre équipe sur le fait que tout le monde ne soit pas toujours disponible
  • En télétravail, instaurer des rituels personnels, et un temps pour l’équipe, si vous en gérez une. Ne surchargez pas vos collaborateurs de demandes par les messageries instantanées, appelez-les directement en cas de dossier urgent.

Piste 3 : Créer un écosystème favorable

  • Eduquer vos équipes à la préservation du temps et de l’attention (faites-vous accompagner sur ce sujet si nécessaire !)
  • Ouvrez le débat sur ces sujets, la période estivale se prête bien à ces réflexions, pour une rentrée plus sereine !
  • Ecouter et partager votre diagnostic, votre ressenti, les pistes d’amélioration, les « mangeurs de temps » etc…
  • Faites des pauses et dites-le ouvertement à vos collaborateurs

Piste 4 : Montrer l’exemple en tant que manager

  • Prenez conscience de votre style de management : voulez-vous tout contrôler ? Par exemple voulez-vous que le travail soit fait, ou bien souhaitez-vous que le travail soit exécuté selon vos propres méthodes ?
  • Il peut être intéressant de se focaliser sur le résultat à atteindre et de laisser les équipes et les individus s’organiser plutôt que sur le présentéisme 9h/18h voire plus !
  • Trouvez votre propre rythme de travail, et appliquez-le !

En résumé : Quelques actions clés

  • Couper : les notifications, les interruptions etc
  • Découper : les gros projets en plus petites tâches, plus facilement intégrable dans les agendas
  • Focuser : le multitâche fatigue et surcharge notre cerveau, une tâche après l’autre et vous vous sentirez moins submergé(e)
  • Déconnecter : pauses qualitatives pour s’aérer, mais aussi déconnexion mentale, des mails pendant les week-ends et les vacances, s’accorder du repos pour recharger les batteries, car on ne peut pas donner à partir d’un verre vide !

Et si vous commenciez votre propre diagnostic ?

Vous souhaitez ralentir au travail et vous avez besoin d’être accompagné(e) sur ce sujet ? Vous en avez assez du mode pompier sans cesse activé ? Le coaching peut vous aider dans votre démarche !

Discutons-en ensemble lors d’un échange offert et sans engagement.

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Belle journée,
Elodie.

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