Focus santé mentale #1 : comment réduire votre charge mentale au travail ?

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Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui, je partage avec vous un article d’actualité sur la charge mentale au travail.

Charge mentale au travail : définition, conséquences et solutions (myhappyjob.fr)

Au programme : sa définition, ses conséquences et les solutions applicables à court ou plus long terme. 

J’y rajoute un complément à destination des collègues, des managers et des dirigeants car il me paraît important de pouvoir aiguiller les personnes en cas de besoin.

N’hésitez pas à lire et relire cet article car il est très complet.

Voici un petit récapitulatif ci-dessous pour vous donner un aperçu.

1. Définition

On pourrait la définir par tout ce à quoi vous devez penser, ou ne pas oublier, dans le cadre de votre travail : projets, tâches diverses, réponse à un mail hyper important, deadline pour ceci ou cela, gestion de l’information, entretien de fin d’année de votre équipe, fixation des objectifs etc… Par définition, elle ne se voit pas, un collègue ou vous-même pouvez souffrir de cela sans que votre entourage professionnel ne s’en rende compte…

Ce sont donc des petites ou des grandes choses qui restent dans votre esprit, et que parfois vous ramenez chez vous. Qui n’a jamais pensé à un dossier en retard un dimanche soir ou devant la télévision (par exemple !) ?

Mettons fin à une idée reçue : il est normal de ne pas penser à tout, on ne retient que 7 informations à la fois selon les chercheurs. Donc on respire et on arrête de culpabiliser.

Petit aparté sur la double journée, souvent féminine (et donc insuffisamment partagée…) En fait, l’article précise qu’il s’agit d’une seule et même journée au cours de laquelle les différentes sphères de vie (pro, perso, famille, maison) se mélangent. C’est pourquoi la charge mentale concerne plus les femmes que les hommes.

2. Conséquences

Quelques signes sur le plan cognitif, émotionnel, physique peuvent vous indiquer une surcharge mentale temporaire, mais il est important qu’elle ne devienne pas chronique. 

Exemples : troubles du sommeil, irritabilité (au travail et ailleurs), impression de ne rien retenir

L’environnement numérique, les injonctions de performance, la charge de travail trop lourde, les interruptions et le multitasking contribuent à renforcer ce sentiment de débordement.

La charge mentale entraîne inefficacité, mal être, retard, turnover des collaborateurs, voire dans les cas les plus graves, burn-out. Elle a donc des conséquences concrètes au niveau individuel et organisationnel.

3. Quelles solutions ?

Il est important de noter vos différents domaines d’action pour réduire la charge mentale au travail.

Votre environnement : 

  • Gestion des interruptions
  • Horaires 
  • Matériel et connexion de qualité

Votre organisation au travail : 

  • Priorités
  • To do list hiérarchisée
  • Fonctionner par bloc de travail si possible
  • Se focaliser sur la tâche en cours : fermer sa boîte mail et les notifications pendant une heure ou deux

Vous-même : 

  • Se créer de réelles pauses
  • Prendre 20 à 30 minutes pour déjeuner
  • Se former (par exemple sur les tâches chronophages qui prennent du temps pour peu de valeur ajoutée)
  • Apprendre à dire non ou négocier un délai

Si cela ne suffit pas, ne pas hésiter à alerter sur le sujet : beaucoup de personnes se noient sans crier au secours. Il est important en amont de procéder à une identification précise des problèmes, des exemples, et de réfléchir à des propositions concrètes, sinon tout le monde perdra son temps.

4. Et mon équipe dans tout ça ?

Nous avons tous un rôle à jouer sur ces sujets, que l’on soit collègue ou au niveau du manager/dirigeant/chef d’entreprise.

En effet, vous pouvez donner l’exemple en commençant par appliquer ces solutions à vous-même, en programmant une demi-journée sans interruption, ou en instaurant une demi-journée sans mail etc… 

Conseil : Si une demi-journée c’est trop long, commencez par une heure, et augmentez petit à petit.

C’est à vous de fixer vos règles du jeu, pour vous-même, et pour vos équipes si votre niveau hiérarchique vous en laisse la possibilité.

Vous pouvez aussi libérer la parole en demandant à vos équipes, ou à votre collègue ce qui leur/lui pèse quant à l’environnement ou l’organisation, par exemple. Comme je l’ai écrit au début de cet article, la charge mentale ne se voit pas. Si par exemple vous constatez un changement de comportement, n’hésitez pas à leur demander comment ils vont, vraiment !

Vous voilà à présent sensibilisé(e) sur le sujet de la charge mentale au travail. 

Vous avez le sentiment que « quelque chose ne va pas » dans votre vie professionnelle ? Vous vous sentez débordé(e) en permanence ?

Le coaching peut vous aider dans votre démarche.

Ne restez pas seul(e), prenons le temps d’en discuter !

Nous trouverons ensemble ce qui vous convient le mieux, lors d’une exploration gratuite et sans engagement.

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Belle journée,
Elodie.

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